Public : tout public à partir de 4 ans
Genre : pratique
Intérêt pédagogique : techniquement indispensable
Nombre de participants : au choix, au minimum un adulte
Matériel : enregistreur numérique portable, casque d’écoute
Coût : de 40 à 400 euros pour un enregistreur premier prix ou semi-pro
Pour aller plus loin : contacte-nous à info@old-school.fr ou au 03.89.33.11.11
UNE AVENTURE DANS LA NATURE
Pour enregistrer un canard – ou l’animal sauvage de ton choix, il te faut un papa ou une maman qui t’accompagne si tu n’as pas le droit de sortir tout seul, un enregistreur portable, un casque et bien sûr trouver un canard dans un étang, une ferme ou un cours d’eau. De préférence dans un coin tranquille à l’abri des cris d’enfants et des hurlements de sportifs. C’est souvent tôt le matin qu’on trouve les conditions idéales en évitant la présence humaine.
L’enregistreur portable se tient dans la main, c’est le compagnon idéal pour tes premiers reportages. Il est numérique, stocke le son dans de petites cartes mémoire et transfère ses données dans ton ordinateur si tu le souhaites. Il possède le plus souvent un micro stéréophonique incorporé et un petit haut-parleur pour écouter les fichiers « son » que tu auras générés. Il inclut en outre une sortie « phone » (casque audio en anglais) dans laquelle tu peux brancher un casque d’écoute. Ce dernier te permet d’entendre ce que tu enregistres et se révèle très pratique sur le terrain.
Une fois le canard trouvé, tu avances prudemment au plus près du volatile, ton casque sur les oreilles. Tu armes l’enregistreur en appuyant une première fois sur le bouton « record » (enregistrer en anglais), il est en pause mais prêt à l’emploi et le niveau d’enregistrement situé sur la face avant de l’appareil est actif. La lecture
du niveau d’enregistrement visualisé par deux bandes horizontales te renseigne sur l’énergie sonore captée par le micro. Si les deux bandes vont au-delà du repère marqué 0dB (décibel : unité avec laquelle on exprime la puissance du son), l’appareil ne pourra retraduire de manière satisfaisante ton enregistrement. Il saturera et le résultat ressemblera plus aux chutes du Niagara qu’à un canard. Dans l’absolu on évite d’atteindre le seuil de 0dB, on choisira une valeur moyenne et mieux vaut pas assez que trop.
Ensuite, grâce au casque tu orientes le micro pour bien capturer ta « cible ».
Il est possible toutefois que le vent se lève et là ça se complique un peu. Il « colle » la petite pastille se trouvant à l’intérieur du micro et dont le rôle est de capter les plus infimes variations de pression sur sa surface (il y en a forcément deux si le micro est stéréophonique). Le résulta n’aura rien à envier à la saturation et sera, disons-le franchement, inécoutable. Pour parer à ce problème bien connu de tous les reporters, on habille le ou les micros d’une bonnette en mousse ou à poils.
Quand tu es prêt, tu appuies une seconde fois sur « record », l’appareil passe alors en mode enregistrement et le canard à la postérité.
Pour le montage du son, attends les leçons suivantes…